Comment améliorer son anglais sans faire (trop) d’efforts
Quel que soit votre niveau, des solutions payantes comme gratuites existent pour vous aider à vous perfectionner dans l’usage de la langue anglaise, sans trop faire d’efforts.
Booster son CV, préparer un concours d’entrée pour une école ou organiser un voyage… Vous trouverez toujours une bonne raison pour apprendre l’anglais ou pour vous y remettre.
Voici quelques conseils pour entretenir ses acquis, se remettre à niveau, ou tout simplement améliorer son anglais en douceur mais efficacement.
Progresser en anglais en s’amusant
Cela peut paraître surprenant, mais avant l’arrivée d’Internet, il fallait habiter dans une grande ville pour voir un film en V.O. De plus, les séries (très populaires ces derniers temps !) ne passaient qu’à la télé et étaient systématiquement doublées en français.
Aujourd’hui, apprendre une langue n’a jamais été aussi facile. Grâce à l’Internet haut débit, l’accès à la culture du monde entier (et notamment anglophone) s’est démocratisé : plateformes de streaming musicales, de films et de séries, communautés en ligne… les outils pour apprendre l’anglais n’ont jamais été aussi nombreux et accessibles qu‘aujourd’hui.
Méthodes pour améliorer son anglais de manière “passive”
Regarder des séries et des films en V.O.
On a dû vous le suggérer souvent, mais regarder des séries et des films en V.O. permet d’améliorer votre anglais de manière passive. En effet, on assimile plus facilement le langage utilisé par les acteurs en situation. L’apprentissage peut se faire étape par étape :
- avec les sous-titres en français (VOSTF), on fait le lien entre ce qui se dit en direct et ce que l’on sait déjà, ce qui permet d’associer des phrases ou des mots à leur définition française ;
- avec les sous-titres en anglais (VOSTA), on passe à la vitesse supérieure et on s’aide des sous-titres pour l’écoute, tout en apprenant l’orthographe de certains mots ;
- sans sous-titres (VO), on arrive à la phase de compréhension orale où l’on force son oreille à prêter attention aux dialogues pour en comprendre le plus possible.
Si vous comptiez (re)regarder une série ou un film en “version française doublée”, essayez de passer à la “version originale sous-titrée français” (VOSTF). Si vous avez commencé par la VOSTF, passez à la VOSTA, puis à la VO.
D’ailleurs, à ce propos, pourquoi ne pas découvrir notre liste de séries pour apprendre l’anglais (et ce même sans sous-titres) ?
Lire en anglais
Vous n’avez plus à attendre la version traduite d’un New York Times Best Seller : il est possible de se procurer facilement en ligne des livres en anglais. Et si vous avez adoré certains livres en français, peut-être étaient-ils écrits en anglais à la base ?
Il est possible d’adapter sa liste de lecture selon ses intérêts, son objectif et son niveau. Vous avez l’embarras du choix, des plus grands classiques aux sorties les plus récentes.
Pour les passionnés de comics américains, cela va sans dire que les oeuvres originales sont toutes écrites en anglais. Pour ceux et celles qui pensent que la BD n’est qu’un divertissement, sachez qu’il existe aussi des BDs basées sur des livres, ou des BDs co-écrites avec de grands auteurs.
Le support n’enlève rien à la crédibilité, au contraire, le divertissement permet parfois d’oublier que l’on apprend !
Nous vous recommandons d’ailleurs quelques livres pour apprendre l’anglais.
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Ecouter des podcasts en anglais
Tout comme pour les livres, les films et les séries, il existe des podcasts pour tous les goûts, et la BBC en met d’ailleurs une pléthore à votre disposition, et ça ça veut dire beaucoup.
Si le choix vous fait peur, vous pouvez consulter notre sélection de podcasts pour apprendre l’anglais (et devenir président·e en option) que vous pourrez écouter dans les transports en commun, chez vous, au lit…
Comment perfectionner son anglais de manière “active”
Sans trop d’effort quand même, car c’est le but, ce serait facile de vous dire d’aller voir un prof d’anglais, mais ce n’est pas la solution low effort.
Surfer sur Internet
Quasiment toutes les ressources qui existent en français sur Internet sont disponibles en anglais. Communauté de sportifs, site de santé, mode, cinéma, high-tech, informations… le choix ne manque pas !
Comme sur les sites français, la langue utilisée par les utilisateurs Internet n’est pas forcément des plus correctes : les fautes, elles aussi, se retrouvent en anglais !
Discuter avec des anglophones sur Internet
Pour faire suite à l’argument ci-dessus, Internet offre la possibilité d’échanger avec de (vrais) anglophones natifs sur Internet.
Vous pouvez par exemple, discuter avec un·e correspondant·e pour perfectionner votre anglais, ou bien rejoindre des communautés existantes qui correspondent à vos intérêts.
Que ce soit sur des salons de discussion ou sur des “chats”, parler à de parfaits inconnus est accessible. Il suffit d’avoir une connexion Internet, un smartphone ou un ordinateur, ainsi qu’un clavier pour chatter, ou un casque-micro pour parler de vive voix.
L’idée de parler à des inconnus peut faire peur au premier abord, mais il s’agit d’un excellent moyen pour pratiquer son anglais oral (à condition que l’on tombe sur des interlocuteurs patients et compréhensifs !).
Ce type de conversations se pratique d’ailleurs beaucoup dans le milieu des jeux vidéo en ligne, qui demandent la coopération des joueurs en temps réel (et par conséquent, une communication de vive voix).
Vous pouvez en savoir plus sur les jeux vidéo pour apprendre l’anglais dans un autre de nos articles.
En conclusion : amusez-vous ! Et si vous aviez besoin d’une raison de plus pour vous amuser :
Je pense sincèrement que l’apprentissage se doit d’être amusant. Le côté amusant n’enlève pas le sérieux : c’est juste plus efficace.
Simone Bregni, professeur à l’université de Saint-Louis (Mississippi)
Travailler son anglais en se lançant en terre inconnue
L’apprentissage d’une langue peut faire peur, surtout lorsqu’il faut s’exprimer à l’oral. La communication orale est essentielle à l’apprentissage d’une langue (on parle de langue vivante) et pratiquer reste l’un des moyens les plus rapides et efficaces pour s’améliorer et se décomplexer.
Lorsque l’on ne maîtrise pas complètement une langue, un bon réflexe serait de se forcer à faire le premier pas et de… parler ! N’ayez pas peur de faire des fautes : cela fait partie de l’apprentissage.
Pour passer à la vitesse supérieure et atteindre un niveau avancé, il n’y a pas de secret : tout passe par la pratique !
Travailler son anglais… en travaillant / en gagnant sa vie
Le marché du travail place l’apprenant dans une situation sans échappatoire, notamment dans le tourisme où l’échange est souvent indispensable. Si un client vous demande un renseignement, il serait malvenu de dire “Sorry no English” : vous serez obligé·e de vous débrouiller avec ce que vous savez dire, et de faire le maximum pour comprendre le client et lui répondre.
Dans les grandes villes, de nombreuses enseignes recherchent des candidats qui parlent et comprennent l’anglais (surtout pendant la période estivale / touristique). Le niveau requis n’est généralement pas trop avancé. Bon à savoir : ce type de postes est souvent disponible pour les étudiants.
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Progresser en rencontrant des inconnu·es
Comme nous l’avons déjà mentionné dans cet article, le meilleur moyen de perfectionner son anglais oral, c’est la pratique.
Dans toutes les grandes villes de France, il existe des communautés d’échange linguistique qui mettent en relation des anglophones avec des Français locaux. Ainsi, le temps d’une soirée dans un restaurant ou dans un bar, vous pouvez pratiquer la langue et faire de nouvelles rencontres.
Vous ne rencontrez probablement pas uniquement des Britanniques ou des Américains, mais peut-être d’autres anglophones : sud-africains, irlandais, néo-zélandais, singapouriens, hongkongais ou australiens… voire des anglophones non natifs.
Travailler son anglais en voyageant seul·e
Voyager seul·e dans un pays dans lequel on ne maîtrise pas la langue, c’est une aventure… tant que l’on ne parle français pendant tout le séjour.
Le plus dur est souvent de se décomplexer, de réussir à se débarrasser de son inhibition, de son appréhension, de sa nervosité et de sa timidité. Si vous avez vraiment peur que l’on se moque de vous, de votre accent ou de votre anglais approximatif, commencez par vous adresser à des professionnels, très souvent habitués aux étrangers et qui ne porteront aucun jugement sur votre niveau d’anglais.
En voyageant seul·e, vous serez plus approchable : qu’il s’agisse de votre voisin·e dans le train ou dans l’avion, ou que vous soyez dans un musée ou dans un bar, de nombreuses opportunités se présenteront toujours pour initier une discussion… et si ce n’est pas vous qui la lancez, ça sera peut-être quelqu’un d’autre, soyez prêt·e !
Découvrez notre guide pratique pour plus d’idées : Comment apprendre l’anglais (seul·e) ?
Travailler son anglais en habitant ailleurs/à l’étranger
Et si vous partiez vivre dans un pays anglophone ?
Parmi les options listées, elle est probablement la plus compliquée à mettre en place et la plus engageante. Cependant, des solutions existent : séjours linguistiques de longue durée, séjour au pair, programmes d’échange scolaire (le programme Erasmus par exemple), ou une nouvelle opportunité professionnelle… S’immerger dans un pays anglophone pendant une longue période est l’un des moyens les plus efficaces pour atteindre un niveau bilingue rapidement et sans trop faire d’efforts (car vous n’aurez pas le choix que de communiquer !).